27 janvier 2015
Des courriels — y compris les brouillons —, des informations personnelles et des métadonnées… Lundi, le site Internet spécialisé dans la révélation d’informations secrètes, WikiLeaks, a accusé Google de collaboration honteuse avec les autorités américaines qui se sont fait livrer, sans grande résistance, par le géant du tout numérique, des données personnelles sur trois journalistes au service de Julian Assange. Une complicité dans l’intrusion qui violerait les lois sur la protection de l’intimité aux États-Unis, dit WikiLeaks, mais qui pourrait également nuire à l’image du célèbre moteur de recherche et fournisseur, avec Gmail, de service de communication numérique à des millions d’internautes dans le monde.
« Toute cette histoire n’est pas très bonne pour l’image de Google, résume à l’autre bout du fil Vincent Gautrais, titulaire de la chaire en droit de la sécurité et des affaires électroniques de l’Université de Montréal. En matière de surveillance des citoyens, les demandes de collaboration envoyées par les autorités à des entreprises de communication trouvent chez d’autres des résistances bien plus fortes que cela.»
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Ce contenu a été mis à jour le 27 janvier 2015 à 9 h 27 min.